La baisse de 38,7 % (annualisée) du PIB au deuxième trimestre est plus de quatre fois supérieure à la pire baisse précédente et s’ajoute à un recul de 8,2 % au premier trimestre.
Les dépenses de consommation ont diminué à un rythme record de 43 %, mais ce pourcentage reste inférieur à la baisse de 57 % des investissements des entreprises.
Le commerce net a été l’une des rares sources d’apport au deuxième trimestre, mais seulement parce que les importations ont chuté encore plus que les exportations.
L’estimation préliminaire du PIB de juillet par Statistique Canada laisse entrevoir une hausse supplémentaire de 3 %. L’ampleur de ce rebond précoce s’explique sans contredit par le soutien exceptionnel des politiques gouvernementales pour les ménages.
Le revenu disponible des ménages a en fait augmenté de près de 11 % (non annualisé) au deuxième trimestre, et ce, malgré la forte détérioration du marché du travail.
source: rbc